Guides et rapports

Licence bancaire d'Adyen

Des règlements plus rapides, un service plus automatisé et une plateforme plus stable

Dagmar van Ravenswaay Claasen  ·  Adyen
11 octobre, 2017
 ·  4 minutes
Un motif composé d'icônes représentant différents éléments de l'offre de paiement d'Adyen.

Il y a quelques semaines, nous vous avons annoncé l'obtention de notre licence bancaire européenne. Ceci est une étape majeure pour notre entreprise. Grâce à cette licence, nous pouvons désormais traiter tous les règlements dans des délais réduits sans avoir à nous appuyer sur des banques tierces. Résultat : à tous les niveaux, notre service s'en trouvera grandement amélioré.

De plus, cette nouvelle arrive dans un contexte bien particulier, alors même que le secteur financier connaît des bouleversements considérables. Lors du salon Money 20/20, l'effervescence autour de la nouvelledirective PSD2, censée changer en profondeur le paysage bancaire, était palpable parmi tous les participants.

Il est indéniable que le milieu financier est en pleine transformation : les banques se tournent vers l'e-commerce et les géants de l'e-commerce deviennent des banques. De nos jours, les frontières entre les différents secteurs sont de plus en plus ténues, ce qui permet aux entreprises de plus facilement diversifier leurs activités. Dans les années à venir, nous sommes convaincus qu'un grand nombre de sociétés élargira son champ d'action en proposant des services financiers.

Pour connaître les raisons qui nous ont poussés à obtenir une licence bancaire, ainsi que les implications de cette nouvelle pour nos clients, nous nous sommes entretenus avec Dagmar van Ravenswaay Claasen, Directeur des affaires réglementaires chez Adyen.

Pourquoi avons-nous décidé d'obtenir une licence bancaire ?

« Nous voulons que nos clients bénéficient d'une expérience optimale pour chaque paiement. Et pour s'en assurer, la seule solution consiste à gérer tous les aspects de notre service de bout en bout. Nous souhaitions donc opérer un contrôle total sur la passerelle multicanal, la gestion des risques, le traitement, l'acquisition et – bien évidemment – le règlement.

C'est pourquoi nous avons mis tout en œuvre pour devenir un acquéreur d'envergure mondiale. Grâce à ces efforts, nos clients peuvent se connecter directement aux systèmes de carte et ainsi obtenir une analyse détaillée de chaque paiement. Ces données sont essentielles, car elles leur permettent par la suite d'optimiser leur façon de procéder. Cette méthode a d'ailleurs largement fait ses preuves : les clients connaissent en moyenne une augmentation de 1,4 % de leurs revenus.

Même si ces éléments sont très positifs, nous restions néanmoins dépendants des banques lors de la dernière étape du processus, à savoir le règlement. Pour percevoir leur argent, nos clients devaient donc passer par des infrastructures obsolètes ou héritées qui n'étaient pas forcément exemptes de risques.

Grâce à notre licence bancaire, nous pouvons dorénavant nous charger de cette étape. Les règlements se font plus rapidement, de façon automatisée et stable. En quelque sorte, cela revient à boucler la boucle : notre plateforme de paiement est maintenant autonome de bout en bout. 

Dans l'univers des paiements B2B, nous sommes les seuls à avoir franchi le pas. Nous sommes impatients de voir tous les bénéfices que cette licence procurera à nos clients, notamment en matière d'optimisation des paiements.

De plus, c'est un gage de stabilité pour l'avenir. À l'heure où l'on parle, notre secteur se transforme à vitesse grand V. Nous souhaitons proposer à nos clients un service qui puisse s'adapter à tout changement. Dans l'Union Européenne, par exemple, les chosent bougent : la directive PSD2 entre actuellement en action et les places de marché sont sujettes à de nombreuses nouvelles régulations. 

Grâce à cette licence, qui est un aspect essentiel de notre infrastructure, nos clients auront toujours un coup d'avance. En soi, nous avons investi dans l'avenir. »

De manière plus générale, dans quel contexte s'inscrit cette nouvelle ?

« Avec l'arrivée de la directive PSD2, nous allons voir de nombreux acteurs s'immiscer sur le terrain des banques. D'après les avis que j'ai pu recueillir au salon Money 20/20, les banques s'attendent à travailler main dans la main avec la Fintech. Mais pour autant, et ce n'est pas chose nouvelle, celles-ci ne disposent pas des infrastructures nécessaires pour se lancer dans une telle aventure. Du coup, cette nouvelle loi va contraindre les banques à opérer un changement radical.

Avec la confusion qui s'annonce, on peut s'attendre à une refonte de la réglementation du secteur. 

D'ailleurs, il serait bien de voir naître des textes régissant des fonctions précises plutôt que des secteurs tout entiers, cela aurait pour effet de permettre une bien meilleure fluidité et de réduire les obstacles qui freinent l'innovation.

Le concept de monopole, c'est pratiquement de l'histoire ancienne. Dans sa chute, il laisse derrière lui un nombre incroyable d'opportunités à saisir. Nous n'en sommes qu'aux prémices, mais ça s'annonce passionnant ! »



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